-

Jusqu’au bout, l’autrice-compositrice-interprète, morte ce mardi à 86 ans, défendait dans ses textes la cause des femmes dans un monde d’hommes.

Son répertoire est riche de chansons engagées comme « Non, tu n’as pas de nom » (1973) au sujet de l’avortement, deux ans avant la loi Veil. Anne Sylvestre revendique l’appellation de chanteuse « féministe » : « Je suppose que ça m’a freinée dans ma carrière parce que j’étais l’emmerdeuse de service, mais ma foi, si c’était le prix à payer... » En 2007, elle défend la cause du mariage homosexuel dans « Gay, marions-nous ! ».

Ecouter : Une sorcière comme les autres

Lire l’article du journal Libération