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Il semble donc indispensable à Bonaparte de supprimer un motif particulier de tensions et de conflits : les relations avec l’Église catholique. C’est sans doute la raison principale qui le conduit à conclure une sorte de traité de paix avec le Vatican : le Concordat du 26 Messidor an IX (15 juillet 1801). Cet accord est conclu, nous dit très clairement son préambule, « tant pour le bien de la religion que pour le maintien de la tranquillité intérieure ».

Le contenu et l’analyse de ce texte fondamental seront présentés dans un prochain article. Il faut cependant conclure celui-ci par deux précisions :

  • Le traité concordataire sera complété par des lois françaises, les Articles organiques. D’autres textes fixeront les relations avec l’État et l’organisation interne des autres cultes présents en France au début du XIXe siècle : les cultes protestants (réformés et luthériens) et le culte juif.
  • Tous ces textes connaîtront des adaptations, des compléments, tout au long du siècle et seront abrogés par la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Églises et de l’État.