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Par Jean-Éric Schoettl

L’actuel Président de la République n’a toujours pas produit de discours général sur les rapports entre l’État et les religions.

Il devait le faire, disait-on, à la fin de l’année 2018. Ce fut reporté. Il allait le faire, assurait-on, le 18 février 2020 à Mulhouse. Que dirait-il ? Nous n’en savions rien. Que pensait-il ? Nous nous perdions en conjectures.

Nous ne sommes toujours pas fixés. Lui non plus sans doute, tant le sujet est délicat, tant il semble lui glisser des mains. C’est même un des grands angles morts de sa campagne présidentielle, un non-dit du nouveau monde, avec la question, évidemment corrélée, de l’immigration.

Au cours de ses trois premières années de mandat, quelques prises de position éparses d’Emmanuel Macron suscitent la perplexité. Lire la suite