Un jeune homme originaire du Bangladesh acquitté d’un viol parce qu’ il « n’avait pas les codes culturels » français … On se pince. Malheureusement, on ne rêve pas.
A l’heure où le gouvernement pense à modifier la loi de 1905 sur la laïcité pour permettre la mise en œuvre d’un « islam de France », des signaux plus qu’inquiétants voient le jour.
Acquitté d’un viol sur mineure parce qu’il n’avait pas les codes culturels
– Dans la Manche, le 21 novembre dernier, la Cour d’Assises a acquitté un jeune Bangladais d’un viol sur mineure de 15 ans au prétexte qu’il n’avait pas les codes culturels pour comprendre qu’il imposait un rapport sexuel par crainte ou par surprise. Il avait pourtant déjà été condamné à 2 ans de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve pour agression d’une autre jeune fille mineure, à quelques semaines d’intervalle. La Manche Libre évoque de surcroît le témoignage du capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô qui explique que lors de la garde à vue de l’accusé, il a dû placer un brigadier entre l’interprète et le prévenu qui tentait de lui peloter les cuisses. Selon lui, l’accusé « considère les femmes françaises comme des p… et il a un comportement de prédateur ».
Les experts eux l’ont décrit comme narcissique et égocentré et empreint de la culture de son pays où les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel.
D’après l’avocat de la plaignante, les débats ont tourné autour de la notion de consentement. Les jurés ont estimé que le prévenu n’avait pas conscience de l’absence de consentement de la victime, qui, tétanisée, a exprimé verbalement son refus, mais se serait laissée faire sans réagir. Après le verdict, précise le Figaro, le président de la Cour d’Assises a expliqué à la victime qu’on la croyait, mais que les faits n’étaient pas suffisamment établis pour constituer l’infraction. Et ce d’autant que, dans un premier temps, sa plainte avait été classée sans suite. L’enquête a été ouverte après la plainte d’une seconde jeune fille. D’aucuns plaideront que le prévenu a été acquitté faute de preuve. Pourtant, on sait aujourd’hui que les femmes sont souvent incapables de réagir face à ces comportements, surtout lorsqu’elles sont aussi jeunes.
Qu’en est-il alors de cette priorité nationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui semble manifestement bafouée ?
Quand des élus veulent expérimenter la non-mixité à Paris pour lutter contre le harcèlement
Quatre élus EELV du Conseil de Paris (Fatoumata Koné, David Belliard, Joëlle Morel et Marie Atallah) ont voulu promouvoir l’égalité homme/femme dans le sport en pronant la non-mixité !
Et ce, parce que 26 % des femmes se disent victimes de harcèlement au cours de leurs activités sportives, un chiffre qui se monte à 52 % chez les étudiantes. Nos écolos proposent donc d’expérimenter des solutions innovantes comme les joggings collectifs et d’encourager la création de créneaux non mixtes pour aider les femmes à reprendre confiance. Ils suggèrent également d’aider les associations proposant ce type d’initiative. Comme le dit très bien Caroline Fourest dans Marianne, s’il s’agit d’associations religieuses comme celles des Frères Musulmans proches de Tarik Ramadan, cela cautionne leur misogynie. Elle conclut : « N’importe quelle association – religieuse, homo ou autre – doit pouvoir organiser des événements non mixtes si elle le souhaite. Cela fait partie de la liberté associative. Le débat commence lorsque les pouvoirs publics sont sollicités. Ils doivent se demander s’ils cautionnent une non-mixité visant l’égalité ou une ségrégation visant l’inégalité. Comme les intégristes sont malins, ils jouent sur les deux tableaux.
Comme les politiques le sont moins, ils tombent dans le panneau… C’est le cas lorsque la mairie de Lille a instauré des « créneaux non mixtes » dans une piscine publique, prétendument à la demande de femmes religieuses ayant des « complexes », avant d’y renoncer. »
Nelly Fouks