La sprinteuse afghane, Kimia Yousofi, porte drapeau de la délégation afghane a rappelé au monde entier l’urgence de ces simples mots écrits de sa main au dos de son dossard : « Education, Sports, Our rights » ( « Éducation, sports, nos droits »).
Enfermées dans leurs foyers, n’ayant pas le droit d’aller à l’école et encore moins de faire du sport, les femmes afghanes vivent un enfer depuis le retour au pouvoir des talibans. Elles ne peuvent aller à l’école, ni travailler, ni faire du sport et sont contrainte de porter le tchador. D’ailleurs, les autorités afghanes ont rappelé que seuls les trois sportifs hommes représentaient leur pays. Elles ignorent les trois femmes qui défilaient avec eux sur la Seine, tout simplement comme si elles n’existaient pas.
N’oublions pas ces filles et ces femmes courageuses qui réclament le droit de vivre et continuons de leur fournir toutes les occasions de sortir, de se montrer et de rappeler cette simple vérité : nul n’a le droit de les maltraiter de la sorte et il faut que cela cesse.
Martine Cerf