Une analyse publiée par Orela (Observatoire des religions et de la laïcité)
Le discours d’investiture du nouveau président américain Donald Trump a défrayé la chronique ces deux dernières semaines. Un des nombreux aspects commentés concerne l’image de soi qu’il a présentée, celle d’un homme sauvé par Dieu pour rendre sa grandeur à l’Amérique. Cette énième déclaration mérite que l’on s’attarde sur les liens entretenus par le 47e président des États-Unis avec la religion. Durant toute la campagne électorale, il s’est en effet présenté comme le porte-parole d’un peuple de Dieu menacé par les forces du mal impies. Les slogans « Jesus is my Savior, Trump is my President », « Made Amercia Godly Again », « God, Guns & Trump » ont fleuri sur casquettes et T-shirts, laissant penser que le « retour du religieux » était définitivement advenu. La linguiste Emmanuelle Danblon et l’historienne Cécile Vanderpelen-Diagre analysent ce phénomène.
CVdp : Bien davantage que lors de sa précédente campagne, Trump se prévaut d’une mission religieuse, voire mystique. D’une manière très significative, après sa victoire, il a prononcé un discours dans lequel il a donné à son succès politique une dimension religieuse, invoquant la doctrine biblique de l’élection. Lire la suite