La fédération internationale d’athlétisme impose maintenant de présenter un test de féminité à toute concurrente participant à une compétition féminine internationale.
Ce test est valable pour toute la carrière sportive, mais doit être présenté à chaque inscription. Une nouvelle qui va dans le sens de ce que nous préconisons.
Le sexe est biologique rien ne peut le changer. Le taux naturel de testostérone d’une femme est en moyenne 4 fois inférieur à celui d’un homme, et aucune méthode, traitement ou dopage ne peut l’amener à l’identique. Par conséquent à entrainement identique un athlète homme aura toujours plus de puissance qu’une athlète femme. Donc un homme qui veut s’inscrire dans les compétitions féminines a toujours un avantage naturel.
Pour info les boxeuses françaises ne pourront pas participer aux premiers championnats du monde de boxe féminine qui débutent ces jours ci car leurs tests de féminité n’est pas parvenu aux organisateurs dans les délais (problème d’administration et d’intendance !).
Il semblerait que les fédérations internationales comprennent enfin le problème.
Ce phénomène était connu dans les campus américains car là-bas les performances sportives comptent pour beaucoup dans les inscriptions d’écoles et de facultés, et cela commençait à se répandre ailleurs sans compter quelques cas spectaculaires aux JO comme, dernièrement à Paris, la boxeuse algérienne, reconnue plus tard comme présentant tous les signes biologiques masculins.
Autres nouvelles:
La coupe du monde de rugby féminin qui se déroule actuellement en Grande-Bretagne enregistre une large vague d’enthousiasme. De nombreuses chaînes de télévisions retransmettent tous les matchs et les téléspectateurs sont nombreux. Sur place, les stades sont bien remplis pour les matchs de poules, et les 80 000 billets pour la finale sont déjà vendus. Il y a 8 ans la finale de cette coupe s’était déroulée devant environ 5 000 spectateurs !
Beaucoup de sports féminins sont en pleine expansion : rugby, football, basket, volley, athlétisme, cyclisme…
Certains sports professionnalisent les femmes comme les hommes (pas encore aux mêmes salaires, mais ça vient !). Les médias
s’intéressent aux compétitions féminines et les championnes apparaissent de plus en plus à la télévision (par exemple le tour de France féminin retransmis comme le Tour de France masculin : même chaîne nationale). C’est un des effets JO positifs, en particulier grâce aux succès remportés par nos équipes nationales et nos championnes.
Mais n’oublions pas que les champions et championnes sont formés par les clubs de base qui très souvent n’ont pas de gros moyens et fonctionnent avec des bénévoles.
Gérard MEYDIOT
Responsable groupe sport EGALE