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Au Parlement européen, François-Xavier Bellamy fait barrage à Rima Hassan

Au Parlement européen, François-Xavier Bellamy fait barrage à Rima Hassan

On a frôlé le scandale au Parlement européen où la gauche présentait la députée Rima Hassan à la troisième vice-présidence de la commission des droits de l’homme. Selon le Figaro :« l’Insoumise a vu son élection empêchée par le PPE ». Le journal cite les propos de François-Xavier Bellamy. « Cela pose un vrai problème que Madame Hassan, qui a légitimé le Hamas au lendemain du 7 Octobre et qui a décrit l’État d’Israël comme une “monstruosité” représente la voix des droits de l’homme au Parlement européen ».

Décidé à empêcher son élection, le député se mobilise une fois de plus pour faire barrage aux islamistes dans les institutions européennes. Car on peut se demander quel objectif poursuit réellement Mme Hassan en briguant ce poste, alors qu’elle affectionne modérément les droits de l’homme quand ils ne concernent pas ses amis politiques. On peut même selon elle violer et découper des femmes en morceaux tout à fait légitimement quand on « résiste » à un occupant.

On peut également se poser la question d’une stratégie politique déjà rodée au sein de l’ONU qui a vu successivement la République Islamique d’Iran présider les 2 et 3 novembre 2023,  le forum social du conseil des droits de l’homme de l’ONU ou encore l’Arabie saoudite propulsée à la tête de la Commission de l’ONU pour les droits des femmes en mars 2024 et actuellement, la présidence du Conseil des droits de l’homme assurée par Omar Zniber, ambassadeur marocain.

Une minorité de pays dans le monde reconnaissent et appliquent les droits de l’homme et c’est une véritable mascarade de voir se succéder à des postes de responsabilité dans ce domaine, des représentants de pays où on les combat au quotidien. Une mascarade qui pourrait bien aboutir à faire reculer ces droits humains dans le monde et en particulier les droits des femmes.

Espérons que les tentatives de reconstituer les mêmes mascarades au Parlement européen échoueront toutes. Nous le verrons quand ce vote, qui vient d’être reporté sera effectif.

Martine Cerf

 

Inde : des humanistes signent une lettre ouverte pour la protection de Narendra Nayak

Inde : des humanistes signent une lettre ouverte pour la protection de Narendra Nayak

Narendra Nayak est biochimiste et président de la Fédération des associations rationalistes indiennes. Il fait campagne depuis des décennies contre la superstition, dénonçant les actions frauduleuses des soi-disants « hommes de Dieu » . Il plaide pour le maintien de la laïcité dans un pays où le discours nationaliste hindou a fortement progressé au cours de la dernière décennie. Il est pour cela menacé de mort et vivait sous protection policière.

Selon Humanists International, Nayak a reçu le 4 mars 2023 une notification du commissaire adjoint de la police (DCP) de Mangalore l’informant qu’il serait désormais tenu de payer pour sa protection. Bien qu’étant une personnalité marquante de la communauté rationaliste, Nayak n’a pas les moyens de se payer cette protection vitale. Il a fait part de ses graves inquiétudes au DCP, expliquant que la perte de sa protection équivaudrait à « une invitation ouverte à toutes ces forces qui veulent en finir avec moi ».

Malgré cela depuis le 30 mars 2023, la protection de Nayak a été retirée. Il reste exposé à un risque imminent, car il continue de faire face à des menaces sérieuses et crédibles contre sa vie et à des campagnes de diffamation en cours.

Humanists International a lancé une campagne de signatures d’une lettre ouverte demandant aux autorités de rétablir cette protection vitale.

Pour signer la lettre ouverte : https://humanists.international/fr/2024/07/india-humanists-sign-open-letter-on-behalf-of-narendra-nayak/

 

Des jeunes filles bien élevées

Des jeunes filles bien élevées

La presse s’est fait l’écho récemment de l’annonce de l’ouverture prochaine d’une école traditionaliste près de Lyon, à Chatillon-sur-Chalaronne dans l’Ain.

On peut faire confiance aux promoteurs du projet: Jacques Madi, ancien membre de Civitas, association traditionaliste dissoute en 2023, et Thérèse son épouse.

La « Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot » doit accueillir ses premières élèves à la rentrée de septembre.

Le projet reposera sur six piliers : la formation chrétienne, l’apprentissage des savoirs, la culture artistique, le dépassement de soi, le bon esprit et le devoir de mémoire. Selon Le Progrès, les célébrations religieuses se feront selon le rite du pape traditionaliste Pie V. » Le tout pour la modique somme de 350 euros par mois.

Les visiteurs de l’ancien musée de la commune ne seront sans doute pas dépaysés puisque cette nouvelle Maison d’éducation offrira un beau voyage dans le passé. L’établissement scolaire non-mixte, hors-contrat permettra aux jeunes filles de suivre une éducation saine telle qu’on la concevait au XIXè siècle. L’école indique aussi que « pour préparer les jeunes filles au plein épanouissement de leurs talents et à l’éducation de leur sensibilité féminine », des cours de couture, de cuisine ou encore d’art floral seront dispensés.Les fondateurs promeuvent une « formation intégrale des jeunes filles afin que ces dernières deviennent des femmes libres et responsables en vue du Ciel ».

Difficile de réclamer des droits plus essentiels pour les femmes en 2024.

Afin de ne pas trop s’épanouir quand même, les élèves « devront porter des jupes ou des robes en dessous des genoux ainsi que des hauts couvrant les épaules. Aucun pantalon ni décolleté ne sera toléré dans l’enceinte de l’établissement. À l’inverse, les élèves devront systématiquement se couvrir la tête dans les lieux saints.

Devant les critiques soulevées localement et nationalement, Thérèse Madi a déploré que les « gens ne soient pas plus ouverts. » On ne peut qu’être d’accord avec elle.

Enfin, le directeur diocésain de l’enseignement catholique de l’Ain ne reconnaissant pas cette nouvelle école, ses élèves ne pourront pas profiter du restaurant scolaire de l’autre école privée voisine.

Cela permettra donc d’ajouter le jeûne à tous les autres avantages de la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot.

JP Gross

Sources:

L’État de Louisiane impose l’affichage des dix commandements dans les salles de classe

L’État de Louisiane impose l’affichage des dix commandements dans les salles de classe

La Louisiane est devenue, mercredi 19 juin, le premier État américain à inscrire dans la loi l’obligation d’afficher les dix commandements dans toutes les salles de classe des écoles publiques, de la maternelle aux universités, et ce d’ici le début de l’année 2025.
Jeff Landry, le gouverneur républicain de cet État conservateur du Sud, a promulgué une proposition de loi qui prévoit que les dix commandements soient affichés sur des posters ou dans un cadre suffisamment « large et avec une police adaptée pour être lisibles ».
« Car si l’on veut respecter l’État de droit, alors il faut partir de la loi originelle, celle de Moïse », a-t-il dit lors d’une cérémonie de signature.
Les opposants ont remis en question la constitutionnalité de cette loi. L’ACLU (American Civil Liberties Union), la grande organisation américaine de défense des libertés (ACLU  pour the American civil liberties union) a aussitôt dit qu’elle porterait l’affaire devant la justice.
« La loi viole la séparation de l’Église et de l’État et est clairement anticonstitutionnelle », a-t- elle dit dans un communiqué. Le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis prohibe l’établissement d’une religion nationale ou la préférence d’une religion sur une autre.
Selon l’ACLU et deux autres associations, cette loi empêchera les élèves ayant des croyances différentes de se sentir en sécurité à l’école.

Une signification historique pour les partisans de la loi
Les partisans de cette loi rétorquent que la mesure n’est pas uniquement religieuse, mais qu’elle a une signification historique. Dans le langage juridique, les dix commandements sont « les documents fondateurs de notre État et de notre gouvernement national », clament-ils.
Les affiches seront accompagnées d’une « déclaration contextuelle » de quatre paragraphes décrivant comment les dix commandements « ont constitué une partie importante de l’éducation publique américaine pendant près de trois siècles ».
Selon la loi, les fonds publics ne seront pas utilisés pour sa mise en œuvre. Les affiches seraient financées grâce à des dons.
D’autres États conservateurs de « la ceinture biblique » du sud des Etats-Unis − comme le Texas ou l’Oklahoma − ont tenté d’adopter des mesures similaires, mais ont renoncé face aux menaces de recours juridiques sur leur constitutionnalité.

Article du journal Le Monde publié le 20 juin 2024

Le Monde avec AP et AFP

Pour se déterminer en républicains et républicaines laïques.

Pour se déterminer en républicains et républicaines laïques.

Pour un citoyen attaché aux valeurs républicaines et à la laïcité, le vote des 30 juin et du 7 juillet sera compliqué. Il n’est plus si simple d’adhérer au programme d’un parti et de voter pour son représentant dans sa circonscription.

Nathalie Heinich, dans une récente tribune publiée par Le Monde décrivait le désarroi des électeurs de gauche qui avaient espéré retrouver dans la liste de Raphaël Glucksmann aux européennes, le souffle d’un renouveau. Mais « Il n’aura fallu que quelques heures pour que, tels les enfants dans le roman d’Hector Malot, nous nous retrouvions « sans famille » : sans famille politique ».

Comment sortir de ce dilemme, proche de la sidération dans lequel nous sommes plongés depuis la décision du Président de la république de dissoudre en espérant « une clarification » de l’échiquier politique ? Comment rester cohérent avec les valeurs que nous avons toujours portées, alors qu’elles sont au sein d’une même coalition défendues par les uns et piétinées par les autres ? Que l’antisémitisme, la xénophobie et l’homophobie affichés de certains candidats cohabitent avec des déclarations de fidélité aux valeurs de la république ?

La république est en danger comme elle ne l’avait plus été depuis la fin de la dernière guerre. L’extrême droite xénophobe et raciste est en position de favorite et pourrait bien être appelée à constituer le prochain gouvernement. Le nouveau « front populaire » qui se revendique de valeurs bien peu portées par les membres des partis LFI et NPA n’inspire qu’une confiance limitée à nombre d’électeurs de gauche. La formation Ensemble est plus crédible sur l’affirmation de ces valeurs, mais beaucoup de ses membres ont soutenu les politiques intransigeantes de ces dernières années qui nous ont conduits à la situation présente…

Qu’il me soit permis d’esquisser ici une méthode de réflexion que les électeurs républicains et laïques pourraient mettre en place pour se déterminer : d’abord se souvenir que nos voix n’ont qu’une portée locale dans ces législatives : nous sommes appelés à élire un représentant de notre circonscription, pas le premier ministre. Alors, il nous revient d’analyser avec rigueur qui sont les candidats en présence, qui est celui ou celle qui a le mieux fait la preuve de la solidité de ses convictions, qui n’est pas prêt à les monnayer contre un siège ou un poste, qui a décidé de se battre pour que notre modèle de république laïque et sociale soit préservé, au sein d’une Europe forte et prête à résister aux attaques plus ou moins larvées des dictatures qui rêvent de l’abattre.

Selon les circonscriptions, il est probable que ce ou cette candidate ne sera pas présenté par le même parti, mais aujourd’hui, c’est bien aux citoyens qu’il revient d’œuvrer pour que notre assemblée nationale comporte une majorité de démocrates républicains et laïques… En espérant qu’ils sauront s’entendre pour gouverner ensemble.

Martine Cerf

Cette gauche égarée qui fait la courte échelle aux théocraties

Cette gauche égarée qui fait la courte échelle aux théocraties

Il faut faire ce constat implacable aujourd’hui : il existe deux gauches qui ne sont pas réconciliables. Ceux qui espèrent encore une mythique « union des gauches » pour remporter les élections du 30 juin et du 7 juillet 2024 se fourvoient gravement. D’abord parce qu’ils oublient que François Mitterrand, lorsqu’il avait réalisé cette union, l’avait fait sur la base d’un programme, le programme commun de la gauche et non pas sur la conciliation des egos. Or de programme commun, nous n’en voyons même pas l’ébauche.

Il y a une partie de la gauche, située aux extrêmes, mais pas uniquement, qui ne sait plus ce qu’est l’idée de progrès de l’humanité, qui a volontairement banni la notion de valeurs universelles pour sombrer dans un relativisme mortifère qui la pousse à accepter toutes les exactions, pour peu qu’elles soient le fait de minorités ou de pays lointains aux traditions très différentes et qu’elles se revendiquent de l’anticapitalisme. N’importe quel dictateur en herbe peut ainsi se voir adoubé par cette gauche facile à berner par une rhétorique qui colle à la sienne. Cette partie de la gauche a abandonné depuis longtemps le doute et lui a substitué la certitude des phrases toutes faites, la dictature de modèles explicatifs qui la dispense de réfléchir à partir de la réalité des faits.

En 1978, l’ayatollah Khomeini, se réfugiait en France, à Neauphle le Château et recueillait le soutien d’intellectuels de gauche dont Beauvoir, Sartre et Foucault, séduits par sa rhétorique tiers-mondiste et anti-impérialiste et son opposition au régime autoritaire du Shah. Pourtant, une véritable réflexion aurait identifié sa volonté affichée d’installer une théocratie en Iran et aurait pu faire comprendre qu’il ne suffit pas de se déclarer anticapitaliste pour vouloir le bien du peuple.

Insensible aux leçons qu’elle pourrait tirer de ces erreurs passées, cette gauche, (qui va de LFI, à certains communistes, socialistes et écologistes) continue dans les mêmes errements. Son dogmatisme l’a conduit à classer tous les immigrés musulmans dans la case des « minorités opprimées qu’il faut défendre du racisme systémique », à oublier les classes laborieuses, à soutenir Tariq Ramadan dont elle a refusé d’entendre le double discours qui visait à enfermer les musulmans dans des pratiques rigoristes en prétendant vouloir les intégrer. Elle soutient maintenant le Hamas comme « mouvement de résistance au colonialisme » , qu’elle refuse de qualifier de terroriste malgré les crimes perpétrés contre des civils dont l’horreur a été largement documentée.

Certes, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes plaide pour la création d’un état pour les Palestiniens, mais faut-il pour cela nier les droits du peuple israélien et adopter la réthorique de terroristes qui réclament la destruction de l’état d’Israël ? Faut-il soutenir la création d’un état palestinien administré par le Hamas, financé par l’Iran, qui déclare lui-même être la branche palestinienne des Frères musulmans et viser la création d’une théocratie islamique à l’image du régime iranien ? N’y a-t-il pas assez d’iraniennes et d’iraniens assassinés par ce régime pour qu’ils ouvrent enfin les yeux ?

A côté de cette gauche égarée dans le dogmatisme, subsiste une autre gauche, qui reste au clair sur les valeurs universelles qu’elle a toujours défendues à commencer par l’article 1er de la Déclaration de droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Les hommes (et les femmes) naissent et demeurent libres et égaux en droit ». Ces femmes et ces hommes de gauche n’ont pas renoncé à défendre la liberté de conscience et la laïcité, comme condition première de l’émancipation des citoyens et des citoyennes. Ils doivent admettre qu’il est vain de chercher à unir ce qui s’oppose radicalement.

Ce sont tous les humanistes qui doivent s’allier aujourd’hui. Tous ceux et celles qui pensent que les démocraties sont attaquées par les régimes totalitaires. Tous ceux qui ont compris que c’est bien une guerre larvée de déstabilisation que livrent la Russie, la Chine et leurs affidés aux démocraties et qu’il faut y répondre résolument par un front uni des démocrates. Tous ceux qui perçoivent clairement que la guerre en Ukraine pourrait bien être un avant-goût de ce qui attend l’Europe si elle oublie de se défendre.

Martine Cerf

Un niveau d’antisémitisme inquiétant en Belgique

Un niveau d’antisémitisme inquiétant en Belgique

L’Institut Jonathas vient de réaliser, avec IPSOS, une large enquête sur la perception en Belgique des Juifs, de l’antisémitisme et de la guerre à Gaza et a comparé certains résultats avec la situation en France.

Le sondage met en lumière et objective les différentes facettes de l’image des Juifs et de l’antisémitisme dans la société belge. Joël Kotek en dégage ainsi les principales conclusions :

  • Une image très moyenne des Juifs, 80 ans après la Shoah.
  • Des marqueurs d’antisémitisme primaire prégnants dans toutes les composantes de la société belge et sur-représentés à l’extrême-gauche, à l’extrême-droite et chez les musulmans.
  • En plus de ces préjugés « traditionnels » (argent, pouvoir, religion…), des marqueurs d’antisémitisme dit « secondaire », aboutissant à banaliser la Shoah et à nazifier Israël.
  • Une méconnaissance générale des Juifs, du judaïsme et de la réalité de l’antisémitisme en Belgique.
  • Les trois premières sources d’antisémitisme en Belgique, selon les Belges : l’hostilité à Israël, l’islamisme radical et les préjugés sur les Juifs.
  • Un écho limité chez les Belges des sujets relatifs à Israël, à la Palestine et à la guerre, à l’exception d’une minorité dont certains éléments souhaitent la destruction de l’Etat d’Israël.
  • Distance ou indifférence d’environ 50% des Belges vis-à-vis de la guerre entre Israël et le Hamas, mais aussi polarisation sur ce conflit de segments précis de la population belge.
  • La guerre, source d’inquiétude pour les Juifs en Belgique selon la majorité des Belges, mais aussi matière à hostilité contre les Juifs en Belgique pour une minorité de Belges.
  • Un antisémitisme s’inscrivant dans une société belge plutôt tendue et inquiète concernant ses relations avec les différents groupes minoritaires et, en particulier, les musulmans et les Maghrébins.

A la lumière de ces résultats, l’Institut Jonathas appelle à prendre conscience des différentes réalités de l’antisémitisme en Belgique et à combattre, spécifiquement et efficacement, chacune d’entre elles.

Voir les résultats de l’étude

Que sont Jonathas et l’IHRA ?

Dominique De Ville-Cywié

 

 

 

 

 

 

 

 

Loi sur l’aide à mourir – Communiqué du Pacte

L’examen du titre 2 du projet de loi portant sur l’aide à mourir devant débuter aujourd’hui ou demain, un Communiqué a été adressé hier aux médias.

A l’issue de la conférence des Présidents de tout à l’heure à l’Assemblée nationale, il a été décidé que les députés poursuivront l’examen du projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie cette semaine ainsi que celle du 10 juin jusqu’au 14 juin inclus. Le vote solennel est désormais fixé au mardi 18 juin. Ce décalage nous oblige à reporter la réunion du Pacte initialement prévue le 20 juin. Je vous enverrai une invitation qui annulera et remplacera la réunion du 20 juin.

Le communiqué de presse:    Lettre ouverte du Pacte adressée aux députés

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