La guerre en Ukraine, les menaces nucléaires de Poutine, les succès des droites radicales (chacun utilisera les épithètes qui lui sembleront les plus pertinentes) en Europe, les putschs et re-putschs en Afrique (avec la montée d’un ressentiment envers la France), les menaces et (actions réelles) sur les droits des femmes en Amérique et en Europe, la brutalité de la répression en Iran… les craintes que l’on peut avoir sur l’évolution de la situation économique… mais aussi politique, notamment de la France…
Le vieux frileux que je suis ajouterait volontiers le retour du froid alors que nous sommes invités à la « sobriété énergétique » …
Toutes ces nouvelles (et j’en oublie) plus ou moins alarmantes se succèdent à un rythme effréné sur nos écrans …
Et pourtant, tout cela semble bien secondaire pour certains (et surtout certaines) pour qui la lutte contre le mâle blanc hétérosexuel, par nature prédateur et violent, reste la priorité des priorités…
Pour ma part, j’ai retenu une autre nouvelle qui m’a paru particulièrement toxique. The New York Post nous apprend que neuf associations d’étudiants en droit de l’Université publique de Berkeley en Californie ont décidé de bannir tout intervenant ayant soutenu Israël ce qui revient à interdire de parole la quasi-totalité des étudiants ou professeurs juifs de l’université y compris le doyen. De nombreuses critiques ont dénoncé cette initiative la comparant à la création d’une zone d’exclusion des Juifs, de fait « Jewish-free » ou « judenrein » comme on disait sous l’Allemagne nazie.
Décidément le progrès est en marche.
Michel Seelig