Bibliothèque de la Laïcité

Janvier 2015 – Le procès
Du 2 septembre au 10 novembre a lieu le procès de la tuerie insensée à Charlie Hebdo, du meurtre haineux de policiers boulevard Richard-Lenoir et à Montrouge et de l’attentat antisémite à l’Hyper Casher de Vincennes.
Nommer l’innommable, comprendre un cauchemar, c’est la mission quasi impossible qu’ont accepté de relever Yannick et François, transformés pour de longues semaines en chroniqueurs judiciaires d’un genre très spécial.
Cet ouvrage regroupe les chroniques de Yannick Haenel et François Boucq, publiées chaque jour sur le site et dans les pages de Charlie Hebdo, ainsi que des textes et de nombreux dessins inédits.
Les silencieux – Ne nous trompons pas, les salafistes menacent la République
Inutile d’éluder : ouvrons les yeux, la menace salafiste existe. La France vit une grande illusion. Nous croyons être toujours le pays où l’on débat, où l’on échange des arguments, alors même que nous sombrons chaque jour un peu plus dans un climat intellectuel de guerre civile. Ce constat vaut en particulier pour le débat actuel sur la place de l’Islam dans la société française et sur l’ampleur du péril islamiste.
Allons droit au but : l’Islam ne constitue pas une question en soi dans la France de 2020. L’adversaire de la République s’appelle le salafisme. La source du problème ne réside pas dans le Coran mais dans ceux qui le transforment en arme pour affaiblir la démocratie libérale. Dans ce camp, on trouve bien évidemment les jihadistes, mais aussi les salafistes et l’ensemble des acteurs contestataires davantage animés par une fureur décolonialiste que par une authentique ferveur spirituelle.
Le centre de gravité de cette galaxie dangereuse est le salafisme. Leur stratégie, et les tactiques afférentes, font des salafistes dits ” quiétistes ” et ” politiques ” des Silencieux, ces petits cylindres également qualifiés de modérateurs de son, que l’on visse sur le canon d’une arme pour gagner en discrétion. Ils nous endormissent, démonétisent l’idée que c’est bien une nouvelle forme de totalitarisme qui tente de s’épanouir en France.
Au mieux on déplore, puis on passe rapidement à autre chose… En attendant, les Silencieux franchissent les uns après les autres les remparts censés défendre la démocratie, les libertés individuelles et l’héritage républicain.

ORELA publie un rapport sur les religions au temps du coronavirus
L’Observatoire des religions et de la laïcité (http://www.o-re-la.org) publie un rapport de Jean-Philippe Schreiber, dans lequel sont analysées les questions qui se sont posées aux religions pendant la période de confinement, ainsi que les réactions diverses des responsables religieux avec leurs conséquences, parfois lourdes, sur la propagation de la maladie dans différents pays. Il montre que les décisions politiques prises, et la façon dont elles ont été prises sont liées à la conception que chaque État a de la liberté de culte, selon qu’on la situe au dessus des autres libertés ou qu’on considère qu’elle doive rester soumise à l’intérêt général. Il analyse également les modifications éventuelles que la pandémie a pu apporter sur le rôle et la perception des religions avant de conclure sur des questions émergentes pour les cultes. Lire le rapport
Exposition de la Doctrine de Saint-Simon
Juliette Grange
Agrégée de Philosophie
Docteur d’Etat
Saint-Simon n’avait donné aucun exposé achevé de sa doctrine, les idées qui sont les siennes ont évolué au cours des quelques dix années de propagande intense en direction des milieux politiques, scientifiques et industriels. Les disciples qu’il laisse derrière lui se sont attachés après sa mort en 1825 à construire une pensée pleinement articulée. L’ouvrage que nous publions se présente comme une transcription très retravaillée des dix-sept leçons tenues durant les cours de l’école saint-simonienne entre 1828 et 1929, puis entre 1830 et 1831 (essentiellement pour cette période à propos de la dimension religieuse du saint-simonisme).
Génération offensée
« C’est l’histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques. Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d’une cause, exige, menace, et fait plier.
Au Canada, des étudiants exigent la suppression d’un cours de yoga pour ne pas risquer de « s’approprier » la culture indienne. Aux États-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l’enseignement des grandes œuvres classiques, jugées choquantes et normatives, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s’offusquent à la moindre contradiction, qu’ils considèrent comme des « micros-agression », au point d’exiger des « safe space ». Où l’on apprend en réalité à fuir l’altérité et le débat.
Selon l’origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée. Une intimidation qui va jusqu’à la suppression d’aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d’interdire des expositions ou des pièces de théâtre… souvent antiracistes ! La police de la culture tourne à la police de la pensée. Le procès en « offense » s’est ainsi répandu de façon fulgurante. « L’appropriation culturelle » est le nouveau blasphème qui ne connaît qu’une religion : celle des « origines ». » C. F.
Sans jamais vouloir revenir à l’ancien temps, Caroline Fourest trace ici une voie authentiquement féministe et antiraciste, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l’hommage culturel.
Lire l’interview de Caroline Fourest
Qui veut tuer la laïcité ?
Quelle société voulons-nous pour demain ? À l’heure des choix engageants pour le vivre-ensemble, et alors même que le terrorisme n’a pas cessé, que l’exécutif et une partie de la majorité parlementaire naviguent aujourd’hui entre « flou » et hésitations quant à la Loi de 1905, c’est cette question que les auteurs de cet essai répondent.
Parution 13 décembre 2019
« L’islamo gauchisme… La trahison du rêve européen » : Un film d’Yves Azéroual remarquable !!!
Ce film était attendu. Personne ne l’avait traité jusqu’à présent.
Yves Azéroual, journaliste et réalisateur, l’a enfin réalisé. Avec intelligence, et beaucoup de talent.
Le fait en question
Qu’est-ce qu’un fait ? Qu’est-ce qui distingue un fait scientifique d’une opinion, d’une croyance, d’une rumeur ? Dans une époque marquée par l’émergence des théories du complot et la place prise par les fake news, ce livre collectif a l’ambition de défendre les Lumières et la science afin de combattre l’ère de la « post-vérité », mortifère pour la bonne santé de la démocratie. Il contribue ainsi à retrouver le chemin de la confiance entre les « experts » et le reste de la population, et à redonner de la force à notre démocratie.
Le fait en question, livre collectif en partenariat avec les éditions de l’Aube et le Muséum national d’histoire naturelle (7 novembre 2019)
Amine El Khatmi
SOEURS D’ARMES un film de Caroline Fourest
Ressources
CONTRE LES SÉPARATISMES, Une politique à géométrie variable ?
Le projet de loi confortant le respect des principes de la République, autrement dit loi contre les séparatismes, est actuellement en débat à l’Assemblée nationale. L’actualité nous conduit à poser la question : quels séparatismes ? En effet, les propositions...
Charte de principes pour l’Islam de France
Le Conseil Français du culte musulman (CFCM), organisme chargé de représenter l'islam en France auprès des pouvoirs publics a adopté une charte de principes pour l'Islam de France, déclinaison d'engagements en faveur de la République . [...] " Elle a vocation à...

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