La Cour de Justice de l’Union européenne a jugé qu’interdire le port visible de signes religieux, philosophiques ou spirituels ne constituait pas une discrimination directe, si elle est appliquée de manière générale et indifférenciée à tous les travailleurs. Saisie par une femme musulmane qui estimait que le refus de l’engager pour un stage dans un organisme de gestion de logements sociaux constituait une discrimination à son égard, la Cour de justice de l’Union européenne en a jugé autrement le jeudi 13 octobre. L’organisme avait signalé que la neutralité était demandée à tous les salariés
La Cour relève que la volonté de neutralité doit être justifiée par un besoin véritable et qu’elle ne saurait peser plus lourdement sur certaines personnes, ce dont la justice belge doit s’assurer;