Respectant une promesse de campagne, Jacinda Ardern, première ministre néo-zélandaise a fait voter au Parlement ce mercredi 18 mars, la dépénalisation de l’avortement. La loi jusque-là en vigueur, qui datait de 1961, punissait l’avortement de quatorze ans prison, à moins qu’il ne s’agisse d’un cas « extrême » (inceste, anomalie fœtale ou de risque pour la santé physique ou mentale de la femme enceinte) . Ce texte n’avait jamais été appliqué, mais il paraissait indispensable d’y renoncer. Nombre de femmes devaient mentir à leur médecin pour obtenir une IVG.