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Dans un article paru du 21 février 2024, Charlie Hebdo fait état d’un jugement de la Cour européenne des droits de l’Homme du 13 février 2024.

La CEDH a jugé que « l’interdiction de l’abattage rituel sans étourdissement préalable, décidée par décret en 2017 et 2018 par deux régions belges, la Flandre et la Wallonie, ne constituait pas une violation des libertés religieuses.

Elle avait été saisie par des associations et des représentants religieux belges, qui invoquaient l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme sur « la liberté de pensée, de conscience et de religion ». Les magistrats de la Cour ont considéré en l’espèce que les autorités de Flandre et de Wallonie « ont pris une mesure qui est justifiée dans son principe et qui peut passer pour proportionnée au but poursuivi, à savoir la protection du bien-être animal en tant qu’élément de la morale publique ». »

La CEDH rappelle  à l’occasion que les droits religieux ne sont pas au-dessus , ils sont donc susceptibles d’évoluer, d’être modifiés, voire jugés dépassés, aberranmatière d’abattage rituel ts ou en contradiction avec les lois et les normes morales des sociétés humaines civiles.et que les régions belges « ont pris une mesure qui est justifiée dans son principe et qui peut passer pour proportionnée au but poursuivi, à savoir la protection du bien-être animal en tant qu’élément de la morale publique ».

Ce jugement a provoqué les protestations du grand rabbin de France, Haïm Korsia, ainsi que d’autres organistions religieuses.

La CEDH réaffirme par cet arrêt que ce sont les cultes qui doivent se conformer aux règles des sociétés où ils sont pratiqués, et non l’inverse.