« Le collectif Vigilance universités dénonce les complices de l’atteinte à la liberté académique et du lynchage médiatique d’une collègue.
[…] Une collègue à soutenir
« Cette nouvelle affaire montre l’emprise croissante de l’islamisme politique à l’Université comme dans l’enseignement secondaire, mais aussi le rôle délétère de certains médias qui n’hésitent pas à relayer les accusations infondées de racisme antimusulman en ruinant injustement la réputation des individus attaqués et en mettant leur vie en danger. Nous demandons au procureur de la République d’engager les poursuites qui s’imposent envers ceux qui mettent en danger la vie d’autrui en diffusant des discours et des informations qui transforment certaines personnes en cibles pour le terrorisme islamiste. »
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« Une professeure agrégée en droit privé à l’université d’Aix-Marseille rappelle pendant un cours que pour l’Islam, « si on naît d’un père musulman, on est musulman à vie. » Notons que ce simple constat de type juridique n’implique de sa part aucun jugement sur le comportement des musulmans. Ce que prouve d’ailleurs l’exemple qu’elle donne dans son cours portant sur les conflits de lois – cas traité par la Cour européenne des droits de l’homme – d’un musulman grec qui dans son testament refuse de suivre la loi islamique qui peut être appliquée dans son pays aux citoyens de sa religion. Elle poursuit en disant qu’il s’agit d’une « sorte de religion sexuellement transmissible […]. On dirait du judaïsme, c’est pareil, c’est par la mère. Une sorte de MST [maladie sexuellement transmissible] de RST, de religion sexuellement transmissible. » Il y a de grandes chances qu’une telle analogie, il y a une trentaine d’années, aurait suscité d’immenses fous rires se propageant parmi les étudiants, la percevant comme un bon mot à la manière de Charlie Hebdo. Elle leur aurait rappelé sans doute aussi une autre analogie médicale que Lénine avait utilisée en considérant le gauchisme comme une maladie infantile du communisme. Aujourd’hui une telle analogie expose l’enseignante-chercheuse à être assassinée comme l’a été Samuel Paty….. »
Le collectif Vigilance universités dénonce les complices de l’atteinte à la liberté académique et du lynchage médiatique d’une collègue de l’université d’Aix-Marseille (Marianne, 30 décembre 2020). Tribune citée par La Provence, édition d’Aix-en-Provence, du samedi 2 janvier 2021.